La situation en Syrie paraît bien plus positive et porteuse d’avenir que les politiques et les médias occidentaux veulent nous le faire croire. En voici deux exemples : A la fin de l’année un groupe de députés français, qui avait aussi visité la Crimée, était à Alep pour un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad.

A leur retour, le chef de la délégation et ancien ministre des transports français Thierry Mariani a fait part de la situation effective de la ville d’Alep libérée.

« Lorsque je suis allé à Alep, je m’attendais à trouver une ville entièrement détruite et une population anéantie. Et qu’avons-nous vu en réalité ? 15 % de la ville est détruit, 20 % est gravement endommagé, ce qui veut dire que 65 % a été épargné. » La ville n’est pas « rasée », loin s’en faut, contrairement à ce qu’on peut comprendre dans les médias occidentaux, a précisé le politicien français. « J’ai pensé que la population avait vraiment été entièrement anéantie. Alep compte 3,5 millions d’habitants. Durant ces événements tragiques ce sont 35 000 civils qui ont perdu la vie. 35 000 c’est terrible, c’est trop. Je ne voudrais pas minimiser ces pertes. Mais nous devons évaluer ces chiffres qui sont loin de correspondre à un « total anéantissement de la population » comme on veut nous le faire croire. Lorsqu’on vient à Alep, on voit que la vie continue. Il faut avoir vu l’enthousiasme des personnes lors du culte dans l’église arménienne pour comprendre que c’est ainsi. »

 

On peut résumer ainsi l’estimation de la situation à Alep par la délégation française : « Nous avons trouvé à Alep une situation qui est loin de correspondre à ce que les médias occidentaux voudraient bien nous faire croire. » C’est pourquoi le temps est venu que plus d’observateurs, de journalistes et de politiques aillent visiter la ville, au lieu de lire le journal français Le Monde dans les quartiers élitistes de Paris, et avant que les médias nous racontent de nouveau quelque chose qui ne correspond pas à la réalité. Alep est une ville martyre, une ville qui souffre. Aujourd’hui cette ville peut à nouveau respirer car tout est fini, a dit le parlementaire français.

Il y a peu, l’armée arabe syrienne a réussi à libérer Alep des mains des terroristes. En Syrie il y aurait beaucoup de Français mais aussi beaucoup de Syriens qui parlent français qui malgré les promesses de Paris ne reçoivent pas de soutien du gouvernement français. Dans la discussion avec les parlementaires, Assad a clairement dit : « J’aimerais que la France change sa position. »

« Le plus important aujourd’hui, c’est de trouver la paix. Quel que soit notre comportement envers Assad, par amour pour la paix, nous devons arriver à un accord avec lui. » C’est ce qu’a affirmé le chef de la délégation et ancien ministre des transports français Thierry Mariani.

Une fois de plus l’actuel président Bachar al-Assad a démontré que les efforts du gouvernement syrien pour la paix sont bien plus positifs que ce que l’Occident nous présente. En effet lors de la rencontre avec la délégation de parlementaires français, il a déclaré sa disposition à négocier avec 91 groupes d’opposition armée, à l’exclusion des groupes terroristes EI et Jabhat Fatah al-Cham.

Le 8 janvier 2017 l’agence de presse nationale syrienne SANA a fait savoir que Assad a critiqué le soutien apporté à ces groupes par le gouvernement français : « Avec le soutien des groupes terroristes, la politique actuelle du gouvernement de Paris contribue à une escalade de la situation en Syrie. Les groupes terroristes ne sont pas seulement une menace pour les populations de la région mais aussi pour les populations des pays occidentaux. Cela ne peut être dans l’intérêt d’aucun peuple, y compris le peuple français. »

Ces exemples de contre voix expliquent une fois de plus combien il est important de remettre en question les informations unilatérales de l’Occident, qui de façon évidente sont dirigées par des intérêts cachés. Dans notre émission en allemand du 3 janvier 2017, (LIEN : kla.tv/ 9658) le député national autrichien Robert Lugar a exprimé sa conviction que les médias diffusent le contraire de ce qui se passe effectivement en Syrie.

de hm