La bonne nouvelle du jour " MANUEL VALLS N 'A PLUS...

La bonne nouvelle du jour " MANUEL VALLS N 'A PLUS PEUR "
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[Françoise PETITDEMANGE]

Voici un article qui, au-delà du cas presque désespéré de Manuel Valls, remet les personnages "qui se la jouent" à leur vraie place.

Ceux-ci ont tendance à oublier que, cette place, ils ne la doivent qu'à la bonté d'âme d'une population française qui, depuis la Constitution de 1958, se laisse prendre son pouvoir dans les urnes, à chaque élection du président de la république au suffrage universel direct et, même, à chaque élection, tant les principes électoraux participent d'un "jeu" où la règle est telle que le second tour balaie, pour faire se manifester une majorité, tous les "détails" du premier tour.
Trop d'hommes et de femmes "squattent" les fauteuils et les strapontins de la vie politique française parce qu'ils-elles pensent que les postes de responsabilité leurs sont dévolus à tout jamais, jusqu'à ce que l'heure de la retraite sonne, et, même au-delà... ce qui leur permet de s'attribuer quelques "extras", tandis que des hommes, des femmes, des enfants souffrent, dans notre prétendue démocratie, de n'avoir pas même le nécessaire pour vivre. Ne serait-ce pas urgent d'empêcher que la fonction politique ne soit coupée de la volonté et de la vie des citoyens et des citoyennes ?
Si les hommes et les femmes de tous les partis politiques refusent de comprendre que, dans une véritable démocratie - une démocratie réelle - l'intérêt général passe avant les intérêts particuliers... comme le dit monsieur Bernard FELLI, de façon à la fois concise et parlante : "La rue, c'est aussi la France."

En 2011, les médias mainstream ne cessaient de répéter ce mensonge, que le peuple libyen vivait dans une dictature. Quelle ignorance ! Et les hommes et femmes politiques de notre pays, qui avaient pourtant tout loisir de se rendre sur place, de répéter, comme des perroquets, cette ignorance...
En Libye, après la Révolution du 1er Septembre 1969, le peuple était passé, très rapidement, de l'analphabétisme à la capacité de se gouverner lui-même. Dès 1973, des comités populaires avaient été créés dans les municipalités, les écoles, les facultés, les ports, les entreprises publiques, etc. Le 2 mars 1977, la constitution de l'Etat des masses avait permis au peuple de prendre son destin en mains. Jusqu'à ce qu'un président français, décide, tout seul, d'envoyer des bombes sur ce peuple pour le protéger.

La France a vraiment des efforts considérables à fournir dans tous les domaines, notamment pour connaître les autres pays du monde - et pas seulement les pays de l'Ouest -, si elle veut allier la réalité à sa réputation de démocratie, réputation, jusqu'ici, usurpée.

Merci encore, monsieur FELLI, pour votre texte.
Françoise PETITDEMANGE