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La source US stigmatisant les prétendues frappes russes en Syrie dévoilée

Publié le par Felli Bernard

20 novembre 2016

Quartiers est d'Alep

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Croix-Rouge ont souligné qu’elles ne disposaient d'aucune preuve de bombardements russes sur des hôpitaux syriens et qu’elles n’accusaient nullement la Russie.

Le bureau turc de la Société médicale syro-américaine (SAMS), dont le siège se trouve à Washington, a confirmé être la source qui a livré des soi-disant informations, signée par le Health Cluster Turkey Hub, sur les prétendues frappes aériennes russes sur des « hôpitaux » au département d'État des États-Unis, a déclaré le manager du bureau turc Mohamad Katoub dans une interview accordée à Sputnik.

« Nos 170 employés nous ont raconté que des hôpitaux ont été détruits par les frappes aériennes dans diverses régions syriennes », a indiqué M. Katoub, soulignant que la SAMS n'accuse aucunement la Russie et que les accusations contre Moscou ne sont fondées que sur les témoignages des résidents locaux. De ce fait, la SAMS a pour sa part exigé une enquête.

Le Croissant-Rouge arabe syrien (IFRC), partenaire direct de la CICR dans la région, a également confirmé à Sputnik ne disposer d'aucune information sur les hôpitaux en question.

Le 16 novembre, le ministère russe de la Défense a rappelé que les frappes aériennes sur Alep, où se trouvent trois des cinq hôpitaux présumés, ont été suspendues depuis 29 jours déjà, même sur les territoires sous contrôle du Jabhat Fatah al-Sham (ex-Front al-Nosra).

Ce n'est pas la première fois que Washington accuse Moscou d'avoir effectué des frappes aériennes contre des établissements civils en Syrie. Pour sa part, la Russie ne cesse de souligner que la sélection des cibles est toujours réalisée après un examen minutieux, et rappelle les nombreuses demandes officielles russes pour obtenir les preuves de l'implication des forces aérospatiales dans les prétendus bombardements.

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